Gérer son énergie en voyage : le guide pour ne jamais finir dans le noir
Quand on part vivre en van, en bateau ou même dans une tiny house, on découvre très vite une nouvelle réalité : l’électricité ne sort pas par magie de la prise murale !
Il faut la produire, la stocker, la gérer… bref, devenir le chef d’orchestre de son autonomie électrique et de ses propres watts.
Tu n’y connais rien en électricité ?
Bonne nouvelle : ce n’est pas réservé aux ingénieurs.
Avec quelques bases simples, tu peux dimensionner ton installation solaire, choisir tes batteries, et profiter de l’énergie verte que tu auras produite tout seul, comme un grand !
Bien entendu, il y a d’autres moyens que les panneaux solaires pour produire son énergie verte en mode nomade.
Que ce soit les éoliennes, l’hydrogénérateur ou la fameuse roue à hamster pour humain (😜), chaque système à ses avantages, ses inconvénients et ses spécificités.
Je ne parlerai donc que des panneaux solaires.

Dans cet article, je vais éclairer ta lanterne et t’explique pas à pas :
- Les notions de bases pour bien comprendre
- Comment calculer tes besoins réels
- Comment choisir et dimensionner tes panneaux solaires
- Comment stocker ton énergie dans les bonnes batteries
- Et ce à quoi il faut faire attention
1. Les notions de base
Comprendre l’électricité simplement (pour les nuls mais pas que 😉)
Quand on parle de gestion de l’énergie ou d’autonomie électrique en voyage, on croise souvent des termes techniques : volt, ampère, watt, ampère-heure…
Du charabia ? Un peu mais pas tant que ça, voilà les bases, expliquées simplement :

1. La tension (Volt, V)
La tension est exprimée en Volt, dont l’abréviation est V.
Pour bien comprendre, on peut comparer la tension à la pression de l’eau dans un tuyau.
- Plus elle est élevée, plus l’électricité “pousse” fort.
- Dans nos systèmes autonomes, on est souvent en 12 V (batteries de bateau, van) ou 24 V (plus gros systèmes).
- Le courant domestique classique, lui, est en 220 V.
2. L’intensité (Ampère, A)
L’intensité est exprimée en Ampère, dont l’abréviation est A.
C’est le débit d’électricité.
- Plus ton appareil consomme, plus le “débit” est fort.
- Des câbles trop fins = bouchons = pertes (comme un tuyau trop petit).
👉 Exemple :
- un frigo 40 W branché en 12 V consomme 40 ÷ 12 ≈ 3,3 A.
- une bouilloire électrique 1200 W branchée en 12 V consomme 1200 ÷ 12 ≈ 100 A (!!)
3. La puissance (Watt, W)
La puissance est exprimée en Watt, dont l’abrévation est W.
C’est la combinaison de la tension (V) et de l’intensité (A) :
Puissance (W) = Tension (V) × Intensité (A)
- C’est ce que ton appareil consomme instantanément.
- Plus de W = appareil plus gourmand.
👉 Exemple :
- une bouilloire de 1200 W = très gourmande
- une LED de 3 W = très économique
4. L’énergie (Watt-heure, Wh)
L’énergie est exprimée en Watt-heure, abrégé Wh, c’est la quantité totale consommée dans le temps, calculée en heure. Elle est obtenue comme ceci :
Énergie (Wh) = Puissance (W) × Durée (h)
👉 Exemple :
- Un ordi de bureau de 50 W utilisé 4 h consomme 200 Wh.
- Une ampoule LED de 10 W allumée 5 h consomme 50 Wh
5. La capacité (Ampère-heure, Ah)
Les batteries sont exprimées en Ah. Pour la connaître, il suffit de faire cette opération :
Capacité (Ah) = Énergie (Wh) ÷ Tension (V)
👉 Exemple :
une batterie de 100 Ah en 12 V stocke environ 1200 Wh.
Mais attention :
- En plomb ou AGM, on ne vide pas plus de 50 %. Il est même conseillé de ne pas utiliser plus de 30%, afin de préserver la durée de vie de la batterie
- En lithium, on peut utiliser 80–90 %.
Petit résumé imagé
- Volt (V) = pression de l’eau
- Ampère (A) = débit de l’eau
- Watt (W) = puissance de la douche à un instant T
- Wh / Ah = quantité totale d’eau que tu as utilisée ou stockée
Maintenant que tu parles le même charabia, passons de la théorie à la pratique.
2. Calculer ses besoins en énergie : combien consommes-tu vraiment ?
Avant de savoir s’il te faut juste quelques panneaux solaires ou une centrale nucléaire, il faut commencer par un bilan de consommation.
👉 Sans ça, c’est comme faire ses courses sans liste : tu finis avec trop de chips et pas assez de bières… ou le contraire (même si c’est moins grave 😉) !
La méthode simple
- Liste tous tes appareils électriques (frigo, lumières, pompe à eau, ordi, téléphones, etc.)
- Note leur puissance (en watts, souvent écrit dessus).
Parfois c’est devenu illisible… ou tes enfants, trouvant cela drôle, ont gratté l’étiquette 😡 !
Si c’est le cas, pas de panique, je te liste ici les puissances moyennes par appareil. - Estime le temps d’utilisation par jour.
- Cherche le facteur de marche de chaque appareil (Duty cycle en anglais)
Facteur de marche ? Kesako ? Je te fais un petit topo sur le facteur de marche ici ! - Multiplie puissance × durée × facteur de marche
Tu obtiens la consommation en Wh/j (watt-heure par jour).
👉 Exemple :
- Ordinateur portable : 50 W × 4 h = 200 Wh
- Frigo 12 V : 40 W × 24 h × 30 % ≈ 290 Wh
- Lumières LED (10 W × 5 h) = 50 Wh
Total ≈ 540 Wh/j
Petite astuce : ajoute 20 % de marge, parce que personne n’utilise ses appareils de façon aussi carrée que sur le papier.
3. Conversion en ampères-heures (Ah) : le langage des batteries
Sur un bateau ou un van, on raisonne souvent en Ah (ampères-heures), parce que les batteries sont vendues ainsi.
Alors que faire avec tes Wh/j ? C’est tout simple, tu les convertis en Ah/j (Ampère-heure par jour), grâce à la formule magique que je vais te donner.
Mais avant cela, il te faut bien entendu connaître la tension de ton système (12 V ou 24 V)
Formule magique :
Ah/j = Wh/j ÷ Tension du système (V)
👉 Exemple avec nos 540 Wh/j:
En 12 V ➡️ 540 ÷ 12 = 45 Ah/j
En 24 V ➡️ 540 ÷ 24 = 22,5 Ah/j ➡️ ➡️ Donc deux fois moins !
👉 Moralité : le passage en 24 V permet de réduire les courants et les pertes dans les câbles.
4. Dimensionner ses panneaux solaires
Les panneaux solaires (ou photovoltaïques) sont ton usine électrique personnelle quand tu es en mode Vanlife, bateau ou tiny house !
Mais combien en faut-il ? Quelle puissance (Wp) ai-je besoin pour couvrir mes besoins ?

Mais attends, qu’est-ce que les Wp (Watt-peak / Watt-crête) ?
C’est tout simplement la puissance maximale qu’un panneau peut délivrer en labo sous conditions standard (STC). Autrement dit, quand toutes les bonnes conditions sont remplies… donc pas souvent !
Un panneau dit “330 Wp” ne produit pas 330 W en permanence : c’est sa puissance au mieux, dans les conditions idéales.
Ceci étant dit, revenons à notre réflexion pour le dimensionnement de ton installation solaire pour vivre pleinement ta Vanlife ou ta « Boatlife » 😉
Pour pouvoir le calculer, il te faudra plusieurs éléments, à savoir :
- ta consommation en Ampère-heure par jour (Ah/j)
- la tension de ton système : 12 V ou 24 V
- le rendement global : en prenant en compte les pertes (MPPT et câbles), on retient une valeur de 0,75
- le PSH (Peak Sun Hours), qui est le nombre d’heure équivalentes de plein soleil par jour (entre 3-6 selon la latitude et la saison). Tu trouve plus d’info là-dessus sur le site de Global Solar Atlas
Et ensuite, il te reste plus qu’à appliquer la formule suivante :

👉 Reprenons notre exemple (45 Ah/j, système 12 V, PSH = 5 h) :

Oui, mais dans la vraie vie :
- Les nuages existent,
- Les panneaux ne sont jamais parfaitement orientés,
- Le rendement diminue au fil du temps, en moyenne un panneau perd entre 0,3 % et 0,8 % de rendement par an. (Après 10 ans, le rendement sera d’environ 95% du rendement initial).
- Tes panneaux peuvent être sales, salés ou certaines cellules sont endommagées, ou pire : ton épouse l’utilise pour fait sécher son linge 😣!
➡️ Donc on double souvent la puissance calculée. Ici : prévoir 300 Wp de panneaux.
5. Stocker l’énergie : combien de batteries pour une vraie autonomie électrique?
Les panneaux produisent le jour, mais toi, tu consommes aussi la nuit (ordi, frigo, lumière pour bouquiner , etc..).
D’où l’importance d’un stockage suffisant et pour cela, tu t’en doute bien, il faut (encore) faire un calcul !
Pour cela, il te faudra les éléments suivants :
- ta consommation en Ampère-heure par jour (Ah/j)
- le nombre de jour d’autonomie que tu souhaiterais avoir
- le DoD (Depth of Discharge), qui correspond à la profondeur de décharge acceptable suivant la technologie de ta batterie:
- AGM/GEL = 50 %
- Lithium LiFePO4 = 80–90 %
- le Rendement global :
- AGM/GEL = 0,85
- Lithium = 0,9
Et ensuite on passe à la formule :

👉 Et si on reprend notre exemple de nos 45 Ah/j et qu’on souhaite avoir 2 jours d’autonomie :
Batterie plomb AGM :
Plomb AGM (DoD = 0,5 / Rendement = 0,85) :

Batterie Lithium LiFePO4:
Lithium (DoD = 0,8 / Rendement = 0,9) :

➡️ Pour un petit système : 125 Ah lithium ou 220 Ah plomb. On comprend aisément l’avantage énorme du lithium, sans prendre en compte le poids des batteries !
Pour exemple, une batterie AGM de 240 Ah pèse 67 kg !! Une batterie lithium de même capacité, pèsera, elle, 3 fois moins !
6. Série ou parallèle ? Petit rappel utile
Non, ça n’a rien avoir avec Netflix ! Alors lève toi de ce canapé et repose cette bière que tu viens de prendre ! Non mais !
On parle ici de branchement électrique et ça concerne les batteries comme les panneaux solaires.
Pour faire simple, on branche :
- en série pour augmenter la tension (V) mais en conservant les Ah inchangés.
- en parallèle pour augmenter la capacité ou le courant (Ah), mais la tension (V) reste la même.
Brancher en série ( + sur – )
- But : augmenter la tension (ex. 2 batteries 12 V → 24 V).
- Pourquoi :
- Faire tourner des appareils/contrôleurs prévus en 24 V.
- Réduire le courant pour une même puissance ⇒ moins de pertes dans les longs câbles.
- Mettre les panneaux solaire à une tension plus haute pour que le MPPT travaille mieux.
- Règle : V total = V1 + V2 + … ; les Ah ne changent pas.
- Exemple concret : 3 batteries 12 V et 100 Ah
👉 cela donnera 36 V et 100 Ah
- Exemple concret : 3 batteries 12 V et 100 Ah
- Attention : si un élément (panneau/batterie) est à l’ombre/affaibli, il ralentit toute la chaîne ; vérifier la tension max (Voc) du régulateur.
Brancher en parallèle ( + avec +, – avec – )
- But : augmenter la capacité/endurance à la même tension (ex. 12 V reste 12 V, mais on passe de 100 Ah à 200 Ah).
- Pourquoi :
- Tenir plus longtemps sans recharger (plus d’Ah).
- Donner plus de courant aux appareils 12 V gourmands.
- Pour les panneaux, meilleure tolérance à l’ombrage : un panneau à l’ombre n’écrase pas les autres.
- Règle : Ah total = Ah1 + Ah2 + … ; la tension (V) ne change pas.
- Exemple concret : 3 batteries 12 V et 100 Ah
👉 cela donnera 12 V et 300 Ah
- Exemple concret : 3 batteries 12 V et 100 Ah
- Attention : courants plus élevés ⇒ câbles/fusibles plus gros, car risque de surchauffe si sous-dimensionné!
→ Plus de “débit” dans le même câble = il chauffe si trop fin.
→ On met donc un câble plus gros (section plus grande) pour que ça ne chauffe pas et pour limiter la chute de tension.
En résumé (mémo)
- Série : la tension s’additionne, les Ah restent identiques (2 × 12 V 100 Ah → 24 V 100 Ah).
- Moins de pertes dans les câbles, sensible à l’ombrage.
- Moins de pertes dans les câbles, sensible à l’ombrage.
- Parallèle : la tension reste, les Ah s’additionnent (2 × 12 V 100 Ah → 12 V 200 Ah).
- Plus de capacité/courant (plus d’autonomie), mieux si ombrage, mais câblage plus costaud.
👉 En pratique : pour un gros système, mieux vaut passer en 24 V.
7. Ne pas oublier les éléments indispensables
- Régulateur solaire MPPT : le cerveau qui optimise la charge.
- Contrôleur de batterie : pour savoir où tu en es (sinon, c’est au pif).
- Convertisseur 12 V → 220 V : pour brancher tes appareils classiques.
- Prises USB directes : évitent les pertes inutiles via l’onduleur.
- Câbles bien dimensionnés : trop fins = pertes et échauffement.
8. Exemple concret d’autonomie électrique: installation solaire bateau
Besoin : 2000 Wh/jour (~167 Ah/j en 12 V)
- Batteries : ~ 460 Ah lithium pour 2 jours d’autonomie
- Panneaux solaires : ~ 800 à 1000 Wp pour couvrir les besoins (en doublant la théorie)
- Résultat : autonomie 95 % du temps, même au mouillage plusieurs jours.
9. Conclusion
La gestion de l’énergie, c’est un équilibre :
- Trop peu de panneaux → tu finis par allumer le moteur juste pour charger.
- Trop peu de batteries → tu es autonome… mais seulement 6 heures.
👉 Avec une méthode assez simple (calcul besoins → panneaux → batteries), tu peux concevoir une installation fiable, adaptée à ton style de vie, et surtout profiter de ta liberté sans compromis.
Parce qu’au final, cette histoire d’autonomie électrique en mode Vanlife ou bateau, ce n’est pas qu’une histoire de volts ou d’ampères. C’est une histoire de lecture tardive, d’ordi rechargé, et de bières fraîches au coucher du soleil…
Alors ? on s’équipe ?
Un grand merci pour ce partage très détaillé. Si jamais tu sors (ou déjà sorti) une vidéo sur le sujet, je serai intéressé. A très bientôt. 🙂
Avec grand plaisir Emeric. Je n’ai pas sorti de vidéo sur le sujet, mais c’est une idée qui me trotte dans la tête !
Un précieux article à épingler ! Merci pour tous ces détails importants qu’on peut largement évincer en croisant les doigts pour « que ça passe » !!
Je retiens aussi que tu aimes la bière…?
Merci Sylvie pour ton commentaire…et oui, effectivement, tu m’as grillé.. j’adore la bière…. fraiche! 😉
Merci pour ce guide limpide et rassurant ! On comprend dès les premières lignes qu’il ne s’agit pas seulement de « bricoler de l’électricité », mais bien de devenir acteur de sa propre autonomie énergétique, accessible même sans être ingénieur(e).
Avec plaisir Sabine. L’énergie est un élément indispensable dans nos vies et mérite plus qu’un simple bricolage. Il faut la comprendre avant de pouvoir la dompter, et comme tu as pu le constater, ce n’est pas si compliqué 😉
Merci Jonathan ! Tu arrives à rendre simple un sujet qui fait peur à beaucoup (moi la première 😅). Maintenant, il n’y a plus qu’à se lancer !
Merci à toi Laura. Content d’avoir pu démystifié un sujet qui fait peur… et si tu veux tout savoir, je suis aussi passé par là !
Quelle belle rencontre entre autonomie et écologie intime ! J’ai adoré ta manière de démystifier le système — “devenir chef d’orchestre de sa propre autonomie électrique” résonne si juste — on comprend que l’autonomie ce n’est pas seulement technique, c’est un geste de liberté et de respect pour la nature.
Tu donnes des clés précises, accessibles même à ceux qui ne sont pas ingénieurs, pour dimensionner panneaux et batteries avec justesse, tout en soulignant les avantages du lithium pour voyager plus léger et plus durable.
Sur Noirenvoyage, je parle souvent du voyage éthique comme d’une invitation à ralentir et à écouter la planète : ton guide technique en est une belle illustration appliquée. “Voyager lentement, consciemment, puissamment” prend ici tout son sens, quand on produit soi-même son énergie. Merci pour ce partage précieux !
Merci pour ton commentaire. Tu as bien cerné le principe et les enjeux de la production d’énergie autonome, qui au final, est un bon mélange de liberté et d’écologie. Bon voyage à toi !
Merci pour cet article très utile aux digital nomades que nous sommes (c’est qu’ils sont gourmands nos petits ordinateurs!). Nous sommes partis 50 jours en Camping-Car, en jonglant avec les panneaux solaires, les batteries, et… les kilomètres ! Notre astuce pour ne jamais être dans le noir : partir dans le Grand Nord : même à minuit, il y fait soleil ! 😉
Merci Denis pour ton commentaire ! Pas mal l’idée du Grand Nord ! En plus, les bières restent toujours au frais ! 🙂 La vie nomade implique une autre gestion et donc un autre rapport à l’énergie… On prend plus conscience de la consommation de chaque appareil. Chose qu’on ne se rend pas compte en maison, où il suffit juste de le branché.
Pour nous qui sommes des voyageurs (Camping-Car) au long cours, la question des batteries est essentielle ! Nous avons renoncé pour l’instant aux batteries lithium pour des raisons budgétaires, et nous devons jongler pas mal… et aussi économiser l’énergie ! Merci pour cet article très clair !
Merci Aurélie pour ton commentaire. Tu vis donc pleinement la problématique de la gestion d’énergie, pas toujours facile quand on est limite ! Mais tant qu’on arrive à jongler, ça passe ;-). Effectivement les lithiums sont un peu plus chères mais tu gagnes en confort et leurs durées de vie est pratiquement le double. Donc au final, sur la durée, des batteries lithium ne seront pas forcément plus chères.
Sujet qui parait barbare et que tu as réussi à bien vulgariser. Merci pour ces conseils précieux qui pourront facilement répondre aux questions de beaucoup de voyageurs nomades !
Merci Marion pour ton commentaire. J’ai tenté de simplifier ce sujet qui semble complexe pour qu’il soit compréhensible. Ton message me confirme que j’ai atteint mon but, merci !
Résumé simple.. mais il manque encore des tas d’appareils : pilote auto traceur, etc. Lors des traversées.
Un grosse contrainte est la taille du bateau : mono ou cata?, la zone de navigation: cercle polaire ou équateur ? L’ensoleillement n’est pas le même !
Pour nous, cata, 1600W de panneaux solaires est parfaite, mais on aimerait bien avoir un peu plus de batteries, actuellement 600A/h Lithium.
Et de toute façon plus on a de capacité et plus on utilise 😂😂
Merci Javerne pour ton commentaire. Effectivement il manque des appareils spécifiques au bateau ou non (comme l’appareil à raclette 😜). Le but était de vulgariser pour comprendre le principe, mais après, chacun doit faire ses devoirs et calculer selon son équipement, son besoin et son terrain « de jeu ».
Mais merci, je vais rajouter cela à la liste « spécial bateau », car effectivement, c’est des gros consommateurs et hyper important.
Concernant ton installation, elle est déjà top ! Et comme tu le dis si bien, plus on a, plus on utilise !
Bonne nav !
C’est un article bien pratique avec des rappels de physique élémentaire. Il permet d’avoir des idées plus claire sur ce qui est actuellement envisageable. Merci.
Merci Dieter pour ton commentaire, qui confirme que j’ai atteins mon but, aider à y voir plus clair !