10 signes que tu ne supportes plus ton boulot (et qu’il est peut-être temps de changer de travail…ou de vie !)
Lundi matin, tu traînes des pieds. Tu as mal dormi et tu ne te sens pas très bien.
Pas parce que tu es malade, mais parce que ton corps refuse d’y retourner.
Et si ce n’était pas juste un coup de mou ?
Et si, sans le dire vraiment, tu savais déjà que tu avais besoin de changer de travail… ou de vie ?
Voici 10 signes que nous avons nous-mêmes ressentis, avant de prendre une décision qui a changé notre vie.
1. Tu comptes les jours
Lundi matin : “vivement vendredi”.
En réunion : “vivement les vacances”.
Le reste du temps ? Tu tiens. Tu bloques ton agenda, tu respires à peine, et tu attends.
Ce n’est pas une vie. C’est une survie à planning plein.
2. Ton corps lâche avant ton cerveau
Douleurs chroniques, tension dans la nuque, migraines, sommeil agité, fatigue constante.
Et pourtant, tu continues et tu te dis que ça va passer.
Mais ton corps parle pour toi. Il sait que tu n’es plus à ta place, même si tu refuses de l’entendre.
D’après une fiche publiée par l’ANACT, le mal-être au travail touche une part croissante des salariés, et les signaux d’alerte sont souvent ignorés jusqu’à l’épuisement.
Tu n’as pas à attendre d’être au bout du rouleau pour t’autoriser à envisager autre chose.
3. Tu n’es plus toi-même au boulot
Chaque matin, c’est le même rituel.
S’habiller, se préparer et enfiler son masque professionnel: celui qui sourit, qui gère et qui encaisse.
Tu fais ce qu’on attend de toi et avances en mode automatique, mais à l’intérieur, tu sens bien que ce rôle ne te colle plus à la peau.
Tu as l’impression de jouer un personnage et de vivre en décalage avec toi-même.
Ce n’est plus de l’engagement, mais une habitude vide.
Et plus les semaines passent, plus tu sens que tu t’éteins doucement, sans que personne ne le voie.
4. Tu rêves d’ailleurs… en cachette
Tu passes du temps à regarder les autres vivre ce que tu n’oses pas imaginer pour toi.
Des blogs, des vidéos, des récits de familles parties vivre autrement.
Tu lis, tu souris, tu dis “un jour”.
Et ce jour, il ne vient jamais, sauf si tu le provoques.
5. Ton entourage te dit que “tu n’as pas à te plaindre”
C’est vrai, sur le papier : CDI, salaire correct, collègues gentils, chef pas trop relou.
Mais tu ne ressens plus de joie, plus d’envie.
Et on te fait sentir que tu devrais t’estimer heureux(se)… alors que tu te sens coupable de ne pas l’être.
👉 On en parle justement ici : ➤ Changer de vie sans convaincre personne
6. Tu repousses tout ce qui pourrait te faire du bien
Changer de boulot ? Trop risqué.
Partir un an en voyage ? Inconscient.
Suivre une formation ? Pas le temps.
Tu repousses tout ce qui pourrait t’ouvrir des portes, comme si tu te devais de rester enfermé(e) dans une case qui ne te convient plus.
👉 Et pourtant, il existe des manières concrètes de changer de travail ou de travailler autrement, sans tout plaquer.
Pour découvrir ça, jette un œil à : ➤ Gagner sa vie à distance ? Oui, mais comment ?
7. Tu ne te reconnais plus
Tu étais curieux(se), créatif(ve), vivant(e).
Aujourd’hui, tu fais ce qu’on attend de toi et parfois tu t’étonnes même de ta propre indifférence.
Ce qui te révoltait avant ne t’atteint plus. Ce qui te faisait vibrer… ne te fait plus grand-chose.
Comme si, à force de t’adapter, tu t’étais un peu oublié(e) en chemin.
Comme si tu avais laissé un bout de toi sur le bord de la route.
8. Tu veux autre chose (mais tu ne sais pas quoi)
Tu ressens un manque, un vide, un truc flou, diffus. Pas douloureux au point de crier, mais assez présent pour revenir chaque semaine.
C’est un mélange de lassitude, d’envie d’air, et de cette petite voix intérieure qui te souffle :
“Ce n’est plus ça.”
Et pourtant… tu n’arrives pas à mettre des mots dessus. Tu ne sais pas ce que tu veux à la place.
Tu sais juste que ce job ne t’apporte plus ce dont tu as besoin pour te sentir aligné(e) avec toi-même.
Et c’est frustrant, parce que tant que tu ne sais pas ce que tu veux, tu restes où tu es.
Alors que parfois, il suffit d’oser faire un pas de côté pour que les choses se clarifient.
9. Tu es envahi(e) par une fatigue que rien ne soigne
Vacances, yoga, café, grasses matinées, week-ends rallongés … rien n’y fait.
La fatigue est là, tenace. Une sorte de lourdeur qui colle à la peau.
Tu dors, mais tu te réveilles vidé(e).
Tu ris avec tes enfants… et pourtant, à l’intérieur, tu sens un poids.
Ce n’est pas une fatigue physique. C’est une fatigue de fond.
Tu fais tout bien, mais tu es fatigué(e) d’avoir à tenir en permanence.
Une lassitude qui dit : “Je n’en peux plus de me forcer à faire semblant.”
Et si ce n’était pas toi qui es fatigué(e)…mais ta vie, telle qu’elle est aujourd’hui, qui ne te nourrit plus ?
10. Tu lis cet article
Tu lis, tu hoches la tête, tu te reconnais dans plusieurs de ces signes. Peut-être même dans tous.
Ce n’est pas un hasard. Si tu es là, en train de lire un article sur les signes qu’il est temps de changer de travail ou de vie, ce n’est probablement pas juste de la curiosité.
C’est peut-être un appel intérieur que tu ignores depuis un moment.
Tu cherches peut-être une confirmation. Un petit déclic, une phrase qui fait tilt.
Quelque chose pour te dire :
“Oui, tu as le droit. Oui, tu peux envisager autre chose.”
Alors peut-être que le plus grand signe, c’est celui-là :
Tu es encore là, à lire, parce qu’au fond… tu sais déjà.
Tu ne cherches pas une réponse mais tu cherches le courage de t’écouter.
Et c’est peut-être le moment de commencer.
Et maintenant ?
Tu n’as pas besoin de tout plaquer demain.
Tu n’as même pas besoin d’avoir un plan parfait.
Mais tu peux commencer à t’écouter.
Et surtout, faire le point pour savoir où tu en es.
Pour t’aider, on a créé un petit quiz rapide et gratuit : tu sauras en quelques clics si tu es plutôt :
- Rêveur(se)
- Presque prêt(e)
- Ou déterminé(e) à changer de vie
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Changer de travail ou même changer de vie, ça commence par changer de regard sur ta vie actuelle.
Et rien que le fait d’avoir lu jusqu’ici, c’est déjà un pas.
En savoir plus sur Changer de vie et voyager
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Cette sensation de vouloir autre chose sans savoir quoi, qui vient d’une petite voix intérieure, est en effet une indication sûre qu’on ne se trouve pas sur la bonne voie pour trouver le bonheur dans la vie, et qu’il est important de changer de cap. Il ne reste alors plus qu’à faire ce « pas de côté » dont tu parles si bien dans cet article.
Merci beaucoup pour ton retour ! Cette petite voix, on a parfois tendance à l’étouffer… alors qu’elle est souvent le meilleur guide. Et oui, parfois un simple pas de côté suffit à tout changer
J’ai vécu tout ce que tu racontes il y a 3 ans. Je ne suis pas partie voyager; mais j’ai construit une activité à mon image et à mon rythme. Ce qui me donne plus de temps pour voyager. AUjourd’hui j’aide les professionnels empathiques à mieux vivre leur bienveillance. Changer de job n’est pas possible pour tout le monde. Mais en prendre conscience est déjà un grand pas.
Bravo à toi pour ce chemin ! Créer une activité à son image, c’est aussi une forme de liberté très puissante. J’aime beaucoup ta phrase : “Changer de job n’est pas toujours possible, mais en prendre conscience est déjà un grand pas.” Merci pour ce partage inspirant
Le point 10 m’a fait sourire. Effectivement, il y a des signes qui ne trompent pas. Merci de nous rappeler qu’on peut faire d’autres choix.
Haha, ravie que le point 10 t’ait fait sourire 😄 C’est souvent celui qui pique un peu… mais c’est peut-être aussi celui qui parle le plus fort. Merci pour ton retour !
Oui, reconnaître les signes!
La prise de conscience, c’est la moitié du chemin.
Se faire accompagner peut être la suite.
Merci pour cet article 🙂
Oui, reconnaître les signes, c’est déjà une victoire. Et tu as raison, se faire accompagner peut changer la donne. Merci pour ton mot doux, ça me touche !
Je viens de lire ton article et je le trouve vraiment pertinent. Le passage où tu dis : « Si tu n’as plus aucune motivation le matin, que tu t’ennuies ou que tu stagnes, que tes valeurs ne correspondent plus à celles de l’entreprise, que ton corps tire la sonnette d’alarme, que tu envies ceux qui ont osé partir, que tu n’es plus du tout productif, ou que l’idée même de rester te fait peur, c’est probablement le moment de changer de job. » Tu mets en lumière des signes clairs et concrets qui résonnent profondément. Ton approche est à la fois réaliste et bienveillante, offrant une véritable prise de conscience sans jugement 🙂
Merci infiniment pour ton message. Je suis vraiment heureuse que ce passage t’ait parlé. J’ai voulu rester au plus proche du vécu sans jugement, et ton retour me confirme que c’était la bonne voie
Beaucoup de signes que j’ai bien connu il y a une dizaine d’années et qui m’ont menée droit au burn-out. Aujourd’hui j’ai totalement changé de vie, ce n’est aps facile tous les jours mais je ne regrette absolument pas!!
Tout est possible quand on se l’autorise.
Merci pour ce témoignage puissant. Le burn-out est un signal brutal… mais parfois salvateur. Bravo pour ton changement de vie, même si ce n’est pas toujours facile. Tu as osé, et c’est inspirant.
Wahou … c’est toujours surprenant de lire son journal intime sur un autre site internet 🙂 Merci pour ce partage précieux qui force à réfléchir encore !
Ton message me fait sourire ! C’est vrai qu’on se retrouve parfois mot pour mot dans les récits des autres… et ça chamboule un peu. Merci d’avoir pris le temps de me le dire. Si ça te pousse à réfléchir (encore), alors j’ai atteint mon objectif.
Des conseils précieux pour celles et ceux qui se reconnaîtront dans cette situation. Merci pour la clarté et la bienveillance de l’article.
Merci Edouard pour ton message. Je suis contente que tu aies trouvé l’article clair et bienveillant. L’idée, c’était justement de proposer des repères simples pour celles et ceux qui se reconnaissent dans cette situation.
Merci Aurélia. Cet article me fait vraiment réfléchir. C’est vrai que « je rêve d’ailleurs… en cachette » et que « je veux autre chose ». Cela permet de mettre des mots sur des situations que l’on a du mal à s’avouer. Le plus difficile c’est de prendre son courage à deux mains… et de se bousculer pour réagir. C’est un peu différent pour moi car je suis en fin de carrière… mais je suis proche d’un changement de vie et… je dois prendre conscience qu’il faut changer de regard pour réussir son changement de vie. Encore merci pour cet article qui éclaire.
Merci Philippe pour ton message. Tu mets des mots très justes sur ce moment délicat entre le rêve et le passage à l’action. Peu importe l’âge ou la situation, ce qui compte, c’est justement ce changement de regard que tu évoques si bien. Et rien que le fait d’en prendre conscience, c’est déjà un grand pas. Je te souhaite une belle transition vers ce nouveau chapitre.
Merci pour cet article si juste.
Je me suis reconnue dans plusieurs de ces signes surtout celui de cette fatigue de fond que rien ne semble alléger. Il y a un vrai soulagement à mettre des mots sur ce que l’on ressent depuis longtemps, sans oser se l’avouer. Changer de voie n’est pas toujours une décision brutale, parfois c’est un chemin lent mais nécessaire vers plus d’alignement. Lydie, Succès Intérieur
Merci à toi Lydie.
Tu soulignes quelque chose d’essentiel : le changement n’a pas besoin d’être radical pour être puissant. Reconnaître cette fatigue de fond, c’est déjà poser la première pierre d’un chemin plus aligné, même s’il se construit pas à pas. Ravie que l’article ait pu résonner ainsi.