Mieux vaut prévenir que guérir !
Partir sans revenus, c’est comme hisser la grand-voile sans avoir vérifié s’il y a du vent… ou du gasoil… ou un moteur. Bref… On a tenté. On te raconte.
On pensait gérer…
« Vous êtes fous, mais vous avez trop de chance ! »
Voilà ce que 98 % des gens à qui on a dit : « On part faire le tour du monde en bateau » nous ont répondu…
La vérité ?
Premièrement, ils avaient tort sur un point : ce n’est pas de la chance, c’est un choix !
Et deuxièmement, ils avaient quand même un peu raison : Oui, on était fou, car on n’avait pas de boulot à distance. Rien. Nada. Juste l’idée (géniale) de “vivre libre”, de “voir plus tard” et de “vivre sur nos réserves”.
Sauf que gérer ses finances à distance, tout en :
- gérant deux enfants,
- scrutant la météo marine,
- trouvant des mouillages protégés et confortables,
- réparant toutes les petites galères (et grosses) qui nous arrivent…
- tout en profitant de cette aventure entre visites et copains rencontrés en cours de route..
… eh bien, c’est un niveau expert du jeu de la vie.
Et nous, on a lancé la partie sans tuto, ni mode d’emploi.
L’illusion n°1 « Tout ira bien, ça va le faire”
Franchement, c’est tentant!
Cette idée reçue, c’est doux comme un mojito au bord d’un lagon…et on y a cru !
On y croyait tellement qu’il ne nous est même pas venu à l’idée de travailler à distance avant de voyager.
Mais c’est un piège !
Parce que “plus tard”, c’est toujours plus flou que “maintenant”.
Et une fois que tu es au large ou à l’autre bout du monde :
- t’as plus ton réseau,
- plus de repères,
- et le monde qui t’entoure est une distraction permanente…

Tu dois d’abord trouver un rythme, survivre aux imprévus, faire l’école aux enfants, comprendre comment acheter une carte SIM au Cap Vert…et la faire fonctionner !
Ce qu’on a fait (et mal fait)
On s’était fait un plan et on suivait les étapes à la lettre…
On s’est constitué une grosse caisse d’épargne…
On a épargné et travaillé comme des fous pendant 10 ans pour ça!
On misait sur un revenu immobilier…
On avait fait des investissements prometteurs…
Mais quoiqu’il arrive, nous avions de quoi voyager durant 3 ans.
Et puis un jour, alors que tu vois les 3 ans fatidiques se rapprocher à toute allure, tu te dis que, en fait, tu ne veux pas arrêter !
Et c’est là que tu te tiens la tête en pensant : Si j’avais travailler à distance avant de partir voyager, je n’aurais même pas à y penser !
Car il arrive parfois que certains plans que tu as fait suivent la loi de Murphy et n’apportent donc pas le résultat escompté.
Pour nous, ce fût le cas pour nos investissements « prometteurs » (qui étaient sensés être notre « bonus temps »), mais qui se sont transformés en « dévastateurs »…
Le poste « imprévus » a aussi fait des siennes et a dû être sollicité plus souvent que nous ne l’aurions imaginé..et surtout budgété.
Par contre, l’immobilier, ça roulait pas trop mal ! Mais c’était sans compter sur les augmentations constantes des coûts et des taxes réduisant inexorablement la marche de manoeuvre.
Ce qu’on aurait aimé comprendre AVANT
1) Un voyage amplifie tout, les émotions comme les problèmes.
Tu vis tout puissance mille, les bons comme les mauvais côtés. Pour les bons côtés, on s’en doutait, un peu moins pour les mauvais. Pas facile de tout gérer à des milliers de kilomètres avec parfois un réseau qui bégaie ou est inexistant… ce n’est pas reposant !
2) L’instabilité est géniale… quand tu as une base stable.
Un revenu de 500 € par mois, c’est déjà un matelas. Pas assez pour vivre, mais assez pour respirer. Et ça change tout !
3) La seule valeur sûre, c’est TOI !
Ne mise pas tout sur des revenus “prometteurs” ou des investissements extérieurs. En voyage, ce que tu ne maîtrises pas… te maîtrise. Il vaut donc mieux construire toi-même une base solide et être aux commandes !
Ce qu’on referait autrement aujourd’hui
Si c’était à refaire (et franchement, on referait !), on ferait ça avant de larguer les amarres (en plus de ce qu’on avait déjà mis en place) :
1.
Tester une source de revenus à distance pendant 3 à 6 mois
Pas pour “gagner des milliers”, mais pour vérifier que :
- tu sais bosser depuis chez toi,
- tu peux te vendre,
- tu gères les outils, les clients, les deadlines.
2.
Construire un petit filet de sécurité pro (et pas que financier)
Avoir quelque chose qui tourne déjà, comme :
- Un client régulier
- un blog avec du trafic
- une offre testée
- Pas besoin d’un business millionnaire, juste du concret !
3.
Faire le point sur ce qu’on veut vraiment faire
Quitte à bosser en voyage, autant que ce soit pour un truc qui nous motive, non ?
Et tu as beau avoir une superbe vue depuis ton bureau, si le boulot ne te plait pas, ça ne sera pas plus motivant.
en
bref
travailler à distance AVANT de voyager
Et maintenant : les vraies pistes qui marchent
Voici ce qu’on aurait aimé lire avant de partir :
✅ Freelance classique
- Rédaction, traduction, correction
- Graphisme, community management
- Assistance virtuelle, gestion d’e-mails
🔎 Où s’inscrire ? ComeUp, Malt, Upwork, Freelance.com
✅ Remote salarié
- Marketing digital
- Support client
- Développement web
- RH à distance
🔎 Où chercher ? Remote OK, FlexJobs, We Work Remotely
✅ Créer son projet
- Blog + SEO + lead magnet
- Vente de PDF, d’ateliers, de formations
- Affiliation et emailing
🛠️ À construire avant : liste mail, positionnement, offre claire.
Pour aller plus loin:
On te parle de tout ça plus en détail dans notre article : Gagner sa vie à distance ? Oui, mais comment ?
En résumé : voyagez léger… mais pas à sec
On ne te dit pas de tout verrouiller avant de partir, sinon c’est sûr, tu ne partiras jamais !
On te dit de ne pas partir à poil (financièrement parlant).
Un boulot à distance, ce n’est pas la prison.
C’est la rampe de lancement.
C’est ce qui te permet de respirer, de profiter, de durer.
Du coup, travailler à distance avant de partir voyager, devient une évidence !

Et toi ? On en parle ?
Tu pars bientôt ?
Tu as déjà une idée de revenu à distance ?
Ou au contraire, c’est ce point qui t’empêche d’oser ?
Dis-le-nous en commentaire. On te répond avec plaisir (et sans tabou).